Archives pour la catégorie Histoires et métaphores

Une (courte) histoire pour mieux profiter de la vie !

Ce soir, j’ai envie de partager avec vous, l’une de mes histoires préférées. Depuis tout petit, j’adore les histoires. C’est peut-être bête à dire – mais celle-ci, c’est ma première amoureuse qui me l’a lu. Forcément…

Alors l’histoire se déroule dans un village où vivent un homme très riche et un homme très pauvre. Ils ont tous deux, un fils. Un matin, par une drôle de coïncidence, les deux pères  décident de monter avec leurs fils au sommet de la même colline. La famille aisée est rapidement transportée par de vigoureux chevaux. Arrivé au sommet, l’homme très riche désigne d’un geste, le paysage et dit à son fil :

– Regarde, un jour tout cela sera à toi !

Puis ils repartent.

De leurs cotés, l’homme très pauvre et son enfant escaladent péniblement la colline. Arrivés au sommet et un peu essoufflés, le père propose à son fils de s’asseoir.

Il lui montre le vaste paysage qui s’étale sous leurs yeux. Ici, une rivière qui serpentent entre deux vallées. Là, une verdoyante prairie parsemée de fleurs, roses, blanches et violettes. Quelques oiseaux s’envolent.

Et il lui murmure simplement :
– Regarde.

 

Prenez simplement le temps de profiter de ce que la vie vous offre…

Les recherches qui ont mené à cet article : « Histoire sur la vie ».

La fable des casseurs de pierres

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous, une petite fable attribuée à l’écrivain Charles Peguy. Elle vous permettra de découvrir ce qui pousse les gens à agir et réussir. Une talentueuse amie graphiste, Julie Checconi a eu la gentillesse de l’illustrer. Merci Julie.  Et tout de suite, place à l’histoire…

En se rendant à Chartres, Charles Peguy aperçoit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Les gestes de l’homme sont empreints de rage, sa mine est sombre. Intrigué, Peguy s’arrête et demande :

– « Que faites vous, Monsieur ? »

– « Vous voyez bien », lui répond l’homme, « je casse des pierres ». Malheureux, le pauvre homme ajoute d’un ton amer : « J’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim. Mais je n’ai trouvé que ce travail pénible et stupide ».

Un peu plus loin sur le chemin, notre voyageur aperçoit un autre homme qui casse lui aussi des cailloux. Mais son
attitude semble un peu différente.  Son visage est plus serein, et ses gestes plus harmonieux.
– « Que faites vous, Monsieur ?», questionne une nouvelle fois Peguy.
– « Je suis casseur de pierre. C’est un travail dur, vous savez, mais il me permet de nourrir ma femme et mes enfants. »
Reprenant son souffle, il esquisse un léger sourire et ajoute : « Et puis allons bon, je suis au grand air, il y a sans doute des situations pire que la mienne ».
Plus loin, notre homme, rencontre un troisième casseur
de pierre. Son attitude est totalement différente. Il affiche un franc sourire et il abat sa masse, avec enthousiasme, sur le tas de pierre. Pareille ardeur est belle à voir !

« Que faites-vous ? » demande Peguy

« Moi, répond l’homme, je bâtis une cathédrale ! »

La fable des casseurs de pierres, attribuée à Charles Peguy.

Remy Julienne, l’un des cascadeurs français les plus réputés, racontait à sa manière la même chose. Il n’éprouvait aucun plaisir, à faire, l’un de ses premiers jobs. Déménageur. Passionné, qu’il était, par la moto. Jusqu’à ce qu’il prenne conscience que ce boulot alimentaire avait un second intérêt. C’était une excellente occasion de développer sa musculature. Plus musclé, il savait qu’il pourrait améliorer ses performances et ses acrobaties en motocross.  Son action prenait sens. De là, il se mit à prendre plaisir à porter, chaque carton, chaque objet, chaque meuble. Quant à ses performances, il fut sacré dès 1957, Champion de France de moto-cross. Et connut par la suite une formidable carrière en tant que cascadeur et coordinateur de cascades (La Grande Vadrouille, plusieurs James Bond, Taxi..).

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En guise d’introduction, une petite histoire !

Voici un petit conte, assez amusant, que j’espère vous avoir joliment illustré. Celui-ci sert d’introduction à une série d’articles portant sur l’influence de notre « regard » sur notre entourage et nos collaborateurs. J’espère que vous trouverez  la lecture de cette histoire : agréable, interactive et instructive !

Merci à toutes celles et tous ceux qui prendront la peine de me faire part de leurs remarques !

(Le diaporama peut parfois mettre une quinzaine de secondes à se charger. Si cela dure plus longtemps, actualisez la page).

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